Janusz Korczak, pionnier des droits de l’enfant

Médecin, éducateur et écrivain, Janusz Korczak entrera dans l’histoire le 6 août 1942, lorsqu’il accompagnera les 200 enfants juifs de son orphelinat jusqu’au camp d’extermination de Treblinka.



Biographie de Janusz Korczak


Né en 1878 à Varsovie, dans une famille juive, Henryk Goldszmit de son vrai nom choisit très tôt de se consacrer à l’enfance. Il devient médecin, mais c’est dans l’éducation qu’il trouvera sa voie. Il adopte le nom de plume Janusz Korczak, inspiré d’un personnage littéraire, pour écrire des livres et signer ses engagements publics.

Sa vie est marquée par un profond humanisme. Il croit et défend que les enfants sont capables de penser, de ressentir, d’agir — et que leur parole mérite d’être entendue.

La Maison de l’orphelin

En 1912, il fonde la Maison de l’Orphelin à Varsovie, un orphelinat pas comme les autres. Là-bas, les enfants participent aux décisions, élisent un conseil, tiennent un journal, organisent un tribunal pour régler les conflits. Korczak y expérimente ce qu’on appellerait aujourd’hui une éducation bienveillante et démocratique.

Il refuse toute forme d’humiliation, de punition ou d’autoritarisme. Pour lui, l’adulte n’est pas un maître, mais un guide.

Entre 1925 et 1934, Korzcak est consulté au titre d’expert par le tribunal pour enfants délinquants.

Un précurseur des droits de l’enfant

Bien avant que l’ONU ne rédige la Convention Internationale des Droits de l’Enfant, Korczak en posait déjà les bases. Dans ses livres Comment aimer un enfant et Le droit de l’enfant au respect, il développe une idée puissante : il affirme que les enfants méritent d’être aimés, respectés, qu’on leur fasse confiance et qu’on les accompagne avec bienveillance.

Lorsque la Seconde Guerre mondiale éclate, Korczak est enfermé avec les enfants de son orphelinat dans le ghetto de Varsovie. Malgré les conditions inhumaines, il continue à s’occuper d’eux avec dignité.

Le 6 août 1942, les nazis ordonnent la déportation de ses 200 enfants vers le camp d’extermination de Treblinka. Korczak aurait pu sauver sa propre vie… Cependant, il choisit de rester avec les enfants, jusqu’au bout.

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