Le consentement avec les jeunes enfants
Le consentement, c’est le fait de dire oui en toute liberté, avec clarté, sans pression, et avec la possibilité de dire non.
Le consentement doit être libre, c’est-à-dire en l’absence de contrainte, et éclairé, c’est-à-dire précédé par une information.
C’est accepter quelque chose en étant pleinement d’accord, dans son corps, dans sa tête et dans son cœur.
Chez les enfants, cela peut vouloir dire :
- Accepter ou refuser un câlin ou un bisou
- Dire s’ils sont à l’aise ou non dans une situation
- Être écoutés quand ils expriment un refus
- Apprendre que leur corps leur appartient
Le consentement est réversible (on peut changer d’avis), spécifique (on consent à une chose à un moment précis), et doit toujours être respecté.
Le consentement, un droit fondamental
C’est un droit fondamental, un pilier du respect mutuel… et ça s’apprend dès tout-petit.
Trop souvent réduit à une simple formalité, le consentement revêt pourtant une importance cruciale dans la construction de rapports équilibrés, fondés sur la confiance et la réciprocité. Dans un monde où les enjeux liés aux droits individuels, à l’éthique et aux rapports de pouvoir prennent une place de plus en plus centrale, il est essentiel de comprendre ce que signifie réellement consentir, et pourquoi cette notion ne peut être ignorée. Entre dimensions juridiques, sociales et psychologiques, le consentement s’impose aujourd’hui comme un pilier incontournable d’une société respectueuse et inclusive, et ce, dès le plus jeune âge.
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